COIN LECTURE





"Nous aimons un lieu qui ne peut être sauvé par des digues. Nous sommes des losers de génie. 
Mais, bien sûr, ceux d’entre nous qui vivent à Uptown, sur Orchid Street, ne le savent pas encore. 
Nous n’avons rendez-vous avec Katrina que dans un an.
Placé sous le signe du chaos, le roman d’Amanda Boyden, traduite pour la première fois en français, restitue l’âme et l’atmosphère de la Nouvelle Orléans. 

À la manière d’un photographe, la romancière fixe son regard sur la rue d’un quartier populaire de la ville, Orchid Street, dont elle observe la vie pendant une année. 
À travers les voix de plusieurs habitants, c’est un paysage social et intime, mais aussi une Amérique fissurée par les différences de race et de classe qu’elle saisit. 
Cette étonnante capacité à s’emparer du réel tout en tissant une trame romanesque complexe est l’une des forces de ce magnifique roman dont la véritable héroïne demeure La Nouvelle-Orléans, à la fois superbe et décadente, débordante d’énergie et de sensualité.


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Journaliste au Los Angeles Times, Jack McEvoy pensait bien avoir découvert ce qu’il y a de pire dans le crime en la personne du tristement célèbre « Poète ». Avec « L’Epouvantail », Michael Connelly lui réserve une surprise de taille et, comme il se doit, pas des plus agréables.
Viré du L.A. Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le dégoût et la rage. Mais c’est la fierté qui finalement l’emporte : dans les quinze jours qu’il lui reste, il compte mener une enquête qui lui vaudra – excusez du peu - le prix Pulitzer. Et les pontes de la direction n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.
Son temps est compté, et a priori l’histoire d’Alonzo Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n’a rien de prometteur : le gamin a avoué. Mais dans des conditions pour le moins douteuses…
Embarqué dans une aventure qui le dépasse, convaincu que la police a triché, Jack lance un S.O.S. à Rachel Walling, l’agent du FBI qu’il aime depuis toujours. Sans se douter que dans le même mouvement, il enclenche le piège machiavélique tendu par un tueur d’une intelligence et d’une cruauté ahurissantes. 



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Lorsqu’Ethan Muller, propriétaire d’une galerie, met la main sur une série de dessins d’une qualité exceptionnelle, il sait qu’il va enfin pouvoir se faire un nom dans l’univers impitoyable des marchands d’art. 
Leur mystérieux auteur, Victor Cracke, a disparu corps et âme après avoir vécu reclus près de quarante ans dans un appartement miteux de New York. 
Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c’est le travail d’un génie.
La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d’enfants victimes, des années plus tôt, d’un mystérieux tueur en série. 
Ethan se lance alors dans une enquête qui va bientôt virer à l’obsession.


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C’est dans une Los Angeles évanescente, peuplée de fantômes et d’hallucinations, que Clay, le protagoniste de Moins que zéro, revient passer les vacances de Noël. 
Un quart de siècle s’est écoulé et la chirurgie esthétique a rendu la plupart de ses anciens amis méconnaissables. 
Le cinéma, qui l’emploie comme scénariste, paraît une copie de plus en plus délavée de la réalité et la réalité elle-même, un mauvais film dans lequel chaque personne rencontrée compte sur lui pour obtenir un rôle. 
Clay pense qu’une fille, une seule, Rain Turner, a peut-être ses chances.
Au milieu d’une nuit de cauchemar, deux mots apparaissent sur le miroir d’une salle de bain : « Disparaître ici. » Vingt-cinq ans plus tôt, ces mêmes mots se déployaient sur un panneau publicitaire de Sunset Boulevard.
Un matin, des étudiants découvrent près d’une poubelle ce qu’ils imaginent être un drapeau américain trempé de sang. C’est en fait un cadavre.

À la fin d’un week-end de drogues et d’orgie à Palm Springs, une fille, sans doute la doublure de Rain, contemple une montagne au-delà de la plaine désertique et murmure : « C’est le lieu du passage. » Elle ajoute en pointant le doigt : « C’est ici que vit le diable. »


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Versailles, 1774-1792. 
Catherine Hermary-Vieille nous ouvre les portes du Trianon, de l'époque où Marie-Antoinette se lie intimement avec la princesse de Lamballe, à la mise à mort de la princesse et l'emprisonnement auTemple de la famille royale. Les années les plus heureuses et les plus poignantes de la vie de la reine, plongée dans son 'Cercle enchanté', son cercle d'intimes. Moments hors du temps, moments de rêve, de fêtes et dejeux, des grandes amitiés entrecoupées de brouilles et de réconciliations. Ses 'amours' pour le duc de Coigny et Fersen. La montée au pouvoir de la reine, conseillée par ses amis, face à un mari hésitant et trop scrupuleux pour prendre des décisions drastiques. La futilité, le rire et la joie de vivre quand tout se disloque dans le pays...

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